Cecile Desjardins | Le 27/08/2015 à 06:30
Tendance > L’amélioration du BFR affichée par les entreprises européennes tient essentiellement à la baisse du prix du pétrole et à un allongement des délais fournisseurs.
Une bonne nouvelle peut en cacher une moins bonne. Côté positif : les besoins en fonds de roulement (BFR) se sont globalement améliorés entre 2013 et 2014, selon la dernière édition de l’étude annuelle d’EY « All tied up Working capital management » (1). Les entreprises américaines seraient ainsi parvenues à réduire leur « cash to cash » (qui donne une idée du BFR rapporté au chiffre d’affaires) : de quelque 3 % en moyenne. Et les entreprises européennes de 2 %. Toutefois, le cabinet d’audit et conseil précise bien vite qu’il ne faut pas s’arrêter à cette première analyse. L’amélioration des BFR en Europe tient avant tout à un accroissement des délais de paiement des fournisseurs (+ 3 %), dont l’effet est limité par un accroissement des crédits clients (+ 1 %) et des volumes de stocks (+ 1 %). De plus, les difficultés économiques de la zone ont clairement limité les besoins de financement des entreprises. Enfin, en Europe comme aux Etats-Unis, la forte chute des prix du pétrole et gaz sur l’année 2014 a aussi eu un effet important.
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